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DU MARDI AU SAMEDI INCLUS 9H/12H - 14H/18H

DANS LE RESPECT DES REGLES SANITAIRES EN VIGUEUR

FERME LES JOURS FERIES

 

visionner en rediffusion, l’annonce de l’exposition à 00 : 05 : 17

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/emissions/jt-local-1920-pays-catalan

 

"Est-ce bien de l'art ?" Photographies de Jacques LAHOUSSE

Dans le cadre de son exposition photos "Est-ce bien de l’art ?", proposée à l’espace des arts, Jacques Lahousse présentera et dédicacera ses deux derniers ouvrages « Un ange dans le labyrinthe » et « Ailleurs comme ici » à la galerie le mercredi 22 décembre de 10 h à 12 h.

« Un ange dans le labyrinthe » est un roman de près de 400 pages qui se décline en sept chapitres. Voici ce qu’en dit brièvement l’auteur : "Nous avons tous besoin d’imaginer un monde meilleur ou différent, d’inventer ce que nous suggèrent nos fantasmes et nos désirs secrets. Question de survie, besoin de rêver, d’exister un peu mieux… de nous réinventer, probablement. Quand les circonstances de la vie nous plongent parfois au fond du labyrinthe. Et que nous cherchons vainement la porte de sortie. L’écriture est l’une de ces portes, qui en ouvre bien d’autres…". Le second ouvrage « Ailleurs comme ici » est un recueil de textes, accompagné de photos, une façon d’exprimer plus en profondeur le ressenti de certaines situations de reportages, mais aussi de voyages ou déambulations diverses. "Les occasions ne manquent pas quand on a envie d’y regarder d’un peu plus près. Question de regard, histoire de sensations… d’invitations", explique l’auteur. Rendez-vous donc le mercredi 22 décembre de 10 h à 12 h à l’espace des arts rue des Ecoles au Boulou pour en savoir plus et découvrir à cette occasion l’exposition "Est-ce bien de l’art ?" composée de 25 triptyques photographiques sur le monde des artistes.

Entrée libre dans le respect des règles sanitaires en vigueur. Contact : 04 68 83 36 32 - Rens : www.espacedesarts.pro

 

"Est-ce bien de l'art ?" Photographies de Jacques LAHOUSSE

Le photographe et écrivain Jacques Lahousse sera présent MERCREDI 22 DECEMBRE DE 10H A 12H à la galerie pour la signature de son roman « Un ange dans le labyrinthe » et son recueil « Ailleurs comme ici » parus aux éditions az’art atelier.

 

"Son nom n’est pas inconnu aux lecteurs de l’Indépendant de ces 30 dernières années. Jacques Lahousse a longtemps écumé les routes du département des Pyrénées-Orientales, notamment le Vallespir, pour y trouver reportages originaux ou simples comptes rendus de la vie locale. À la retraite depuis quelques années, il a déserté les pages de votre quotidien pour se consacrer à sa passion de toujours : l’écriture. 

Enfin libéré du carcan journalistique, il libère ses mots, enchante ses décors, trafique la réalité et se livre sans fard en utilisant ce « je » banni dans la PQR (presse quotidienne régionale). Le roman d’une vie, la sienne, déguisé en ange perdu dans un labyrinthe où les certitudes disparaissent, le bonheur  fugace et les rencontres essentielles. 

Jacques Lahousse, s’il modifie le patronyme du narrateur en Jack, ne trompe personne. Tout ce que l’on va lire dans ces 400 pages et sept chapitres presque indépendants les uns des autres est vrai. Du moins, le romancier en est persuadé. Comme cette première rencontre par l’intermédiaire d’une simple pellicule photo. Alors qu’il regarde ses clichés réalisés sur une plage de Normandie, il découvre le reflet d’un visage dans une flaque d’eau. Une apparition qui interpelle Jack, pourtant grand cartésien devant l’Éternel. Qui est cet homme buriné par le temps ? D’où vient-il ? Que veut-il lui dire ? 

Corto Maltese aux Maldives

Ce fantôme va revenir régulièrement dans le récit, sorte de fil rouge d’une quête encore mystérieuse pour le toujours reporter, pas encore jeune retraité.

Un petit côté fantastique pour raconter différemment son enfance et cette mère simple et aimante, ses débuts de comédien dans une troupe de théâtre alternatif ou son renvoi de l’armée, conscrit en rupture de ban, shooté aux produits chimiques par des médecins peu regardants. La vie qui passe et la mort qui rattrape l’insouciant quand les amis de jeunesse, dégarnis et moins extravagants, se retrouvent aux obsèques des premiers partis. 

On croise aussi dans ce roman Corto Maltese aux Maldives (double de l’auteur, tombé sous le charme d’une sirène), Romain Gary en professeur de littérature et de vie, un ancien soldat américain, imposteur du Débarquement et « Joli Coucou », celle par qui tout s’est débloqué, muse tardive de l’écrivain trop longtemps resté dans l’ombre de ses écrits journalistiques alimentaires.

Jacques Lahousse était un excellent reporter, rigoureux et fiable. Avec « Un ange dans le labyrinthe », il se révèle un conteur hors pair, capable de transformer une cure thermale en aventure épique ou une descente à vélo en parabole de la vie qui passe. Mais comme il le dit si bien, « C’est aussi la force de l’écriture d’en réinventer la scène, d’en retoucher l’atmosphère, d’y supputer les drames à venir en allant au-delà de la simple interprétation des faits. » Laissez-vous entraîner dans le monde secret de Jacques/Jack, vous y découvrirez des contrées cachées dans chacun de nous. Il suffit de chercher un tout petit peu et franchement, vous ne le regretterez pas".

« Un ange dans le labyrinthe », Jacques Lahousse, Az’Arts Atelier éditions, 20 €

Michel Litout

"Est-ce bien de l'art ?" Photographies de Jacques LAHOUSSE
"Est-ce bien de l'art ?" Photographies de Jacques LAHOUSSE
"Est-ce bien de l'art ?" Photographies de Jacques LAHOUSSE
"Est-ce bien de l'art ?" Photographies de Jacques LAHOUSSE
"Est-ce bien de l'art ?" Photographies de Jacques LAHOUSSE
"Est-ce bien de l'art ?" Photographies de Jacques LAHOUSSE
La Semaine du Roussillon du 7 decembre

La Semaine du Roussillon du 7 decembre

Cliquer sur l'image pour l'agrandir

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photo: Ch. Erre

 

Le photographe et écrivain Jacques Lahousse sera présent le jeudi 2 décembre et le mercredi 22 décembre de 10h à 12h à l’espace des arts à l’occasion de son exposition « Est-ce bien de l’art ? » pour la signature de son roman « Un ange dans le labyrinthe » et son recueil « Ailleurs comme ici » parus aux éditions az’art atelier.

 

Dans l'Indépendant du 17 novembre

Dans l'Indépendant du 17 novembre

 

De l’art dont il s’agit

 

L’espace des arts rue des écoles au Boulou, accueille le photographe Jacques Lahousse avec une exposition intitulée « Est-ce bien de l’art ? » dédiée au photographe cérétan Robert Julia dont avait été présentée ici même en 2006, une rétrospective de son œuvre.

 

Jacques Lahousse aime les artistes, il a consacré en 2013, un très bel ouvrage « Traces tangibles » à 10 plasticiens de la région. Aujourd’hui, à travers les portraits d’acteurs et artistes croisés alors qu’il était journaliste à l’Indépendant, Jacques Lahousse signe une très belle exposition itinérante dont il a emprunté le titre à l’artiste Ben.

 

Jacques Lahousse est un habitué de l’espace des arts puisque c’est la 3ème fois qu’il y présente son travail : après « Lumières vagabondes » en 2006, sorte de récits photographiques, Jacques Lahousse revient en 2014 avec « Pas perdus pour tout le monde », série de photos prises sur le bassin d’Arcachon. Sa nouvelle exposition « Est-ce bien de l’art ? » propose une approche du monde du spectacle.

 

Tirer le portrait de personnalités ne suffirait pas -ni l’expérience de la pratique de la photo-, si l’on n’y trouvait une tendresse pour les hommes, tendresse qui apparaît aussi sous un trait d’humour dans les textes qui accompagnent les photographies de Jacques Lahousse. Il s’agit bien d’art, à n’en pas douter.

 

En cette période particulière, témoigner du monde de l’art et lui rendre hommage est un beau pied de nez, une échappée belle. L’art dans ce qu’il a de plus vivant, d’indispensable, d’universel, sans frontière aucune. C’est un beau cadeau de fin d’année avant l’heure que nous fait ici, à travers ces remarquables tirages et les textes qui les complètent, le photographe et écrivain Jacques Lahousse.

 

Son recueil « Ailleurs comme ici » et son roman « Un ange dans le labyrinthe » sont disponibles à l’espace des arts jusqu’aux veilles de Noël, 2 dates sont programmées pour une signature de livres: le jeudi 2 décembre et le mercredi 22 décembre, à 10h.

 

L’exposition : « Est-ce bien de l’art ? » est visible jusqu’au 22 décembre inclus, du mardi au samedi inclus, de 9h à 12h et de 14h à 18h (fermé le 11 novembre). Entrée libre dans le respect des règles sanitaires en vigueur. Contact : 04 68 83 36 32  

 

Y. Erre-Serra pour l'EDA

(photos ci-dessous: Ch. Erre)

Jacques Lahousse entouré de Robert Garrabé, Maire de St-Jean Pla de Corts et Vice-Président du conseil départemental des Pyrénées-Orientales, de François Comes, Maire du Boulou, des élus et de la responsable de l'EDA lors du vernissage
Jacques Lahousse entouré de Robert Garrabé, Maire de St-Jean Pla de Corts et Vice-Président du conseil départemental des Pyrénées-Orientales, de François Comes, Maire du Boulou, des élus et de la responsable de l'EDA lors du vernissage
Jacques Lahousse entouré de Robert Garrabé, Maire de St-Jean Pla de Corts et Vice-Président du conseil départemental des Pyrénées-Orientales, de François Comes, Maire du Boulou, des élus et de la responsable de l'EDA lors du vernissage
Jacques Lahousse entouré de Robert Garrabé, Maire de St-Jean Pla de Corts et Vice-Président du conseil départemental des Pyrénées-Orientales, de François Comes, Maire du Boulou, des élus et de la responsable de l'EDA lors du vernissage

Jacques Lahousse entouré de Robert Garrabé, Maire de St-Jean Pla de Corts et Vice-Président du conseil départemental des Pyrénées-Orientales, de François Comes, Maire du Boulou, des élus et de la responsable de l'EDA lors du vernissage

LA SEMAINE DU ROUSSILLON (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

LA SEMAINE DU ROUSSILLON (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

"Est-ce bien de l'art ?" Photographies de Jacques LAHOUSSE

INAUGURATION DE L'EXPOSITION VENDREDI 5 NOV. 18H (pas d'apéritif)

dans le respect des règles sanitaires en vigueur

 Présence du photographe et signature de livres

*********

« Est-ce bien de l’art ? »

 

   

     De l’art dont il s’agit ?... c’est sûr ! De l’art dans la façon ici présenté, à travers ces photos et le regard qu’il m’est permis de porter… j’en suis moins sûr ? Toujours est-il, pour rebondir sur cette interrogation graphique du peintre Ben que j’avais un jour photographié sur la porte vitrée d’un musée catalan, que j’ai eu l’envie de ricocher avec cette note d’humour  et de dérision salvatrice, de nécessaire détournement de nos réalités anxiogènes. Et l’art est ce vecteur évident, indispensable à la curiosité de l’esprit. D’autant qu’il fait un peu partie de mon ADN.

     Comme il m’arrive de plus en plus souvent  d’aller prospecter dans mes archives photos, – l’angoisse du temps qui passe ? -, il m’a semblé, –que dire -, intéressant, judicieux, opportun, - que sais-je-, d’exhumer quelques clichés qui me semblaient valoir la peine d’être « sauvés des eaux », et pourquoi pas, en faire l’objet d’une expo. Aussitôt dit, aussitôt fait. Enfin ! Il m’a fallu quand même quelques mois, l’espace de deux confinements histoire de coller à l’actu, pour réaliser la chose, une exposition consacrée, sous la forme de vingt-deux triptyques, à des gens de l’art et du spectacle. Avec le Noir pour toile fond, juste avant l’entrée en scène.

     « Est-ce bien de l’art? » et sa photo conséquente, s’est alors imposé à moi pour en être le générique, le fil conducteur. Pour cela, il me fallait l’avis de l’intéressé : Ben a eu la sympathie de m’autoriser à utiliser cette expression pour en faire le titre et l’affiche de mon expo. Et si j’ai choisi le principe du triptyque, ce n’est pas pour imiter ou faire clin d’œil aux grands maîtres de l’histoire de l’art, mais plus simplement par une vieille phobie de la trilogie que j’ai déjà évoquée dans un livre récent (il m’arrive aussi d’écrire…).

     « Est-ce bien de l’art ? » rassemble donc une sélection de clichés pris entre 1984 et 2011 lors de certains de mes reportages au journal  L’Indépendant, mais pas que. Il s’agit d’une sorte de rétrospective, un regard photographique sur des artistes, acteurs, comédiens, musiciens, humoristes, peintres… ou groupes d’artistes, compagnies théâtrales, ensembles  musicaux, qu’ils soient en scène (spectacles, concerts, récitals) ou hors scène (répétitions, tournages, rencontres, échanges, vernissages, interviews). Autant de situations qui m’ont permis de photographier, entre autres,  les artistes suivants: La Compagnie théâtrale L’Arche de NoéLéo FerréTchéky KaryoStéphane Grappelli, la compagnie théâtrale La Fura del BausLaurent RibératRaymond DevosPep BouPedro SolerMaria FaracoOmar SharifEmilie DequenneJoan Brossa, la compagnie théâtrale AlephPierre BarouhLuis LlachBenMarcel DadiPascal ComeladeAlbert WodaPhilippe Noiret, Antoni Tapies. Des gens connus, des célébrités pour certains, et des moins connus.

     Qu’importe ! Des talents avant tout. L’occasion d’esquisser  un portrait de ces artistes que j’ai eu la chance de pouvoir croiser.

 

                                                                                                 J.L

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Joan Brossa

Joan Brossa

TERRES CATALANES

TERRES CATALANES

Léo Ferré

Léo Ferré

LE PETIT AGENDA

LE PETIT AGENDA

Photo de l'exposition prise par M. John E. Hawkes

Photo de l'exposition prise par M. John E. Hawkes

ci-dessous, petit cadeau de fin d'année: texte de l'artiste Ben (Vautier) 

"Est-ce bien de l'art ?" Photographies de Jacques LAHOUSSE
BEN SCIENCE-FICTION


QUELQUES EXTRAITS DE
MON PROCHAIN LIVRE
DE SCIENCE-FICTION


EN L’AN 2022
L’espèce humaine est atteinte
de la maladie du classement
L’algorithme partout
on classe
Chemises, fourchettes,
Femmes, hommes,
et des millions de théories
Ad Libitum


EN L’AN 2023
L’engrenage temps
(T)
ne pouvant ni s’arrêter
ni faire marche arrière
toute vie
(V)
Contenant de l’ego
(E)
se trouvant dans l’impossibilité
de s’arrêter « de vouloir survivre »
on se prépare à survivre


EN L’AN 2024
La solution ne pouvait venir
que d’un livre de science-fiction
on se mit à lire partout
la science-fiction
ce fut aussi alors la mode des
films « catastrophes »
avec virus alien d’extra-terrestres
et fin du monde
à toutes les sauces.


EN L’AN 2025
On a eu droit grâce à Macron
à se déclarer malade
et pouvoir consulter un psy
aux frais de l’État
Prix forfaitaire 78 euros
Automatiquement les psys
pour économiser leur temps
Diagnostiquèrent
Des millions de paranos


EN L’AN 2030
Comme il faisait chaud
l’espèce humaine vivait nue
et mangeait une nourriture artificielle
il est écrit sur les paquets
« made by microbes society and company »
Parfois
de la merde recyclée
plus sûre
que les produits des potagers
Tchernobyl d’Annie


EN L’AN 2031
La solution proposition 155
d’un élève d’Einstein
de changer
« le temps qui passe
en temps qui ne passe pas »
fut un échec
L’espèce humaine
n’arrivant pas à se mettre d’accord
On parla alors
De la transformation de l’espèce humaine
en autre cycle de temps
Le temps des papillons
Le temps des tortues


EN L’AN 2032
Toujours à la recherche
D’innovation théorique
On créa
les maisons de retraite pour
artistes jaloux
avec des séances de jalousie créative
de « à qui apportera la solution »


EN L’AN 2036
Le temps des tempêtes
J’habite toujours Saint Pancrace
quand il y a tempête
il y a un tunnel qui mène
de la maison
à la cave A
Ensuite il y a un autre tunnel
qui mène à l’abri survie « BEN »
anti-froid
anti-chaleur
avec de l’air respirable
oxygène A 111
filtre
contre toutes
variantes du Covid
et des virus végétaux


EN L’AN 2035
Je fus kidnappé
par des féministes aborigènes
et placé dans
une de leurs fermes d’élevage
mon coefficient intellectuel
étant de 112
m’a valu d’être classé
Reproducteur trois étoiles.
Je devais copuler
avec 12 femmes en une nuit
c’était cela
ou me retrouver
manutentionnaire aux pompes funèbres
un travail mécanique
de prélavage d’organes sur les cadavres
pour les rendre comestibles


EN L’AN 2035
À propos de cadavres
au début c’était plus humain
on ne tuait pas
c’était pas nécessaire
il suffisait de faire
Signer l’autorisation formulaire
« je soussigné === veux bien mourir »
on organisait alors leur suicide
correct et simple
et on touchait 100 pesos mexicains
par mort.
Incroyable le nombre de vieux
et même de jeunes qui voulaient mourir
il faut dire qu’à l’époque tout
célébrait la mort :
la littérature
les films
les émissions à la télé
la mort était devenue
une vraie
célébration.


EN L’AN 2065
À propos de l’effet de serre
Réchauffement du climat
après une période dit de panique
et de déplacement des populations
après la mode de Vivre nu
l’humanité opta pour mon nouvel habit
« Toutes saisons »
Voir la rubrique « Ben inventeur »
Et moi Ben je fis fortune



EN L’AN 2066
20 ANS PLUS TARD
Vinrent les années
dites de l’oubli
L’oubli de classer
L’oubli de soi
« Impossible de classer
ce qu’on avait oublié »
Musique
Films
Femmes nues
Souvenirs
Guerres


EN L’AN 2067
le complot du net gratuit
pour les films
de science-fiction
dont le seul but était
de préparer
l’espèce humaine à
sa transformation
fut mis au jour
Il fut diagnostiqué
que ces films
avec super héros
qui se transformaient
en êtres invincibles
servaient à gérer
les subconscients
des citoyens moyens


EN L’AN 2068
Ce fut alors le début
des années du
« bonheur à la demande »
avec des pilules pour tout
pour dormir
pour se souvenir du passé
pour bander
pour se croire au bordel
pour être un génie
etc


EN L’AN 2080
Le climat change
Pour de bon
C’était à prévoir
les universalistes
préposèrent alors
l’homo nudo
« post effet de serre »
vivre nu
vivre en souterrain
vivre dans l’eau
Pactiser avec les baleines
Etc


EN L’AN 2091
Les familles riches
s’équipent de capsules
de secours
anti-collision astéroïdes


EN L’AN 2029
les alzeimersistes
jouaient à cache-cache
avec la police des cerveaux
qui, pour les reconnaître
et ne pas les confondre
avec les robots
leur demandaient :
quel jour est-on ?
s’ils ne savaient pas
il était Alzheimer
par contre s’il répondait
par une date précise
à la minute près
c’était un robot


EN L’AN 2066
vint la période
des grands autodafés culturels
de partout
les artistes apportaient leurs œuvres
à brûler
pour les vendredis de l’art


EN L’AN 2097
Le Dr Robert propose
d’imaginer qu’être Alzheimer
c’est passer
de l’intelligence brute
à une intelligence supérieure
Le Docteur Amiel
propose que le Covid
soit d’origine extra-terrestre
et qu’il fasse partie du complot projet Matrix 32
pour remplacer l’espèce humaine
la moins évoluée des espèces
Vivantes sur cette terre,
Par les espèces les plus évoluées telles
les taupes
les baleines
les bananes
les fourmis
etc

P.S :
Je m’arrête ICI
si vous désirez lire
les 545 autres pages de
« ce qui va se passer »
il suffit de m’écrire
et de m’apporter
une bouteille de porto
et un fouet

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Published by "espace des arts"

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