L'art lyrique abstrait de Jean-Pierre Vieville à l'espace des arts au Boulou
"A l'Espace des Arts de la ville du Boulou, qui à l'exemple de l'ENA et de l'INA a troqué son nom pour un acronyme et se présente donc désormais sous la forme de l'EDA, on ne chôme pas et on ne baisse pas d'un cran ses exigences de qualité et de diversités dans les genres, les techniques et les styles de l'expression plastique offerte aux amateurs et visiteurs.
Ainsi à l'explorateur de cosmos, Michel Pagnoux, qui explose en vitalité sur les cimaises, a succédé un peintre qui compte dans les milieux de l'art de notre région. Il s'agit du gardois et uzétien, Jean-Pierre Vieville. Un peintre qui n'en est pas à son coup d'essai et qui arrive avec sa première exposition individuelle en Roussillon avec une solide réputation de peintre abstrait avec à son actif un bagage de plus d'une vingtaine d'expositions. En collectif ou en solitaire, un peu partout dans l'hexagone, et au-delà de Paris à Bruxelles ou à Genève.
Cet artiste n'a jamais rêvé sa peinture sur les terrasses de café, en sirotant ou en baillant. Il s'est fait peintre en atelier, c'est-à-dire au travail, ne se contentant pas de laisser venir l'inspiration, mais mettant en branle un mode de production qui ne lésine pas avec le "faber", ses matériaux, ses outils, ses processus. Si le "faber" est de la fabrique, il est aussi de l'ingiénerie. Si le "faber" implique l'attention, du suivi et du contrôle, il ne peut faire l'impasse (chez Vieville il ne le fait pas), sur ce qui est spontané -ou instinctif- ou accidentel, ce que lui, semblerait-il attribue, au hasard.
Et, peut-être, a-t-il raison de nommer ainsi les premières impulsions ou les surgissements inattendus dont il va s'occuper plastiquement. En toute conscience et sérénité dans le champ du non figuratif. Non pas, en lui coupant les ailes de peur (qui sait) de quelque envolée fantastique ou surréaliste, mais en les lui lissant pour mieux les déployer en surfaces ou objets visuels très prégnants, bien structurés et efficaces par leur cohérence interne, comme par la qualité et la subtilité de l'investissement chromatique. Des bonheurs picturaux! Exposition à voir.
Elle confirmera que l'EDA gagne en ambition et parce qu'elle joue sur... plusieurs tableaux. L'un de ces derniers étant de contribuer à nous faire connaître et apprécier des créateurs régionaux qui, comme disait l'autre, en valent la peine".
blog MET BARRAN Mai cliquer ici: Prochainement VIEVILLE à L'EDA
cliquer sur ce lien pour voir l'actualité de l'artiste: http://www.vieville-art-deco.fr/agenda-des-expositions-de-l-artiste-contemporain/
1989 – SEVRES, L’Atelier Audibert
1990 – ST GERMAIN, Galerie des Coches
1991 – PARIS, Espace Aufroy
1992 – SEVRES, L’atelier Audibert
1992 – PARIS, Galerie Perrine Masselin
1993 – HONFLEUR, Galerie Le Fleuron
1994 – BRUXELLES, Galerie Lorelei
1997 – PARIS, L’Autre
1997 – ST ETIENNE DU ROUVRAY, Union des Arts Plastiques
1999 – ROUEN, CIN 1999 – OUVILLE L’ABBAYE, Biennale d’Art Comptemporain
1999 – ST OUEN DE THOUBERVILLE, CREA
2005 – ST VICTOR DES OULES, Espace des Oules
2008 – GENEVE, La Cité d’Art
2008 – PARIS, Galerie Visio Dell Arte
2012 – UZES, Galerie Indigo
2014 – UZES, Galerie des Capucins
FORMATION – "Ma vie active commence par le dessin industriel, puis je deviens modèle et photographe publicitaire. Pendant ce temps je peins en dilettante. C’est dans les années 80 que j’envisage l’art comme un moyen de réponse à ma « nécessité intérieure ».
PRINCIPALES ETAPES – Ce sont d'abord les forces expressives de l’écriture plastique qui dirigent mon attention. Pendant encore une dizaine d’années, je laisse une place importante à l’anecdotique dans mon travail. Puis, peu à peu j’essaie de ne garder que l’émotionnel comme base de recherche. Je pense que ma démarche d’aujourd’hui s’inscrit dans la tendance « Abstraction lyrique ».
MANIERE – Je m’attache particulièrement à extraire des différentes matières, ce qui me paraît le plus en accord avec l’expressivité que je veux rendre d’une émotion vécue. Dans cet ordre d’idée j’ai été influencé par des artistes attachés à l’écriture de la forme comme Egon Schiele, ou Hubert Berke plus récemment". Jean-Pierre Vieville