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La galerie EDA est ouverte au public

du mardi au samedi inclus

de 9 à 12h et de 14 à 18h

ENTREE LIBRE

-fermé les jours fériés-

 

 

D E R O U L E R  L' H I S T O R I Q U E  D E S  P U B L I C A T I O N S  C I - D E S S O U S

 

photos de Bernadette Fores
photos de Bernadette Fores

photos de Bernadette Fores

Claude VIALLAT
Claude VIALLAT
Claude VIALLAT
Claude VIALLAT
Claude VIALLAT
Claude VIALLAT
Claude VIALLAT
Claude VIALLAT
Claude VIALLAT
Claude VIALLAT
Claude VIALLAT
Claude VIALLAT
Claude VIALLAT
Claude VIALLAT
Claude VIALLAT
Claude VIALLAT
Claude VIALLAT
Claude VIALLAT
DERNIER ATELIER (sur les 6 proposés: 3 à destination des enfants, 3 à destination des adultes) ; matériel fourni : tissu, corde, colle, peinture, pour réaliser un volume après la visite de l'exposition Claude Viallat

DERNIER ATELIER (sur les 6 proposés: 3 à destination des enfants, 3 à destination des adultes) ; matériel fourni : tissu, corde, colle, peinture, pour réaliser un volume après la visite de l'exposition Claude Viallat

Claude VIALLAT

Les Journées du Patrimoine:

le coup d’envoi a été donné le jeudi 19 sept. au soir à la Maison de l’eau et de la Méditerranée (MEM) avec la projection du film documentaire proposé par l'EDA: "Claude Viallat, un peintre dans l’arène" de Guy Lochard et Olivier Guérin (Striptease), réalisateurs, retraçant le parcours de cet immense artiste, membre fondateur du mouvement Supports-surfaces.

Une conférence donnée par Alexandre Charrett-Dykes, docteur en histoire de l’art, s'est tenue à l’espace des arts (EDA),le samedi 21 sept. au matin, au sein de l'exposition Claude Viallat, elle a permis de prendre toute la dimension de ce courant artistique majeur qu’est le mouvement Supports-Surfaces (1970-1972).

cliquer ci-contre: Eda Espace des Arts pour accéder à la page facebook

 

 

Pour les Journées du Patrimoine, le conférencier Alexandre Charrett-Dykes, Docteur en Histoire de l'Art, a présenté ce Samedi 21 Sept. au sein des oeuvres de Claude Viallat, le mouvement artistique "Support-Surface" devant un public attentif.

 

 

Jeudi 19 Sept. après une visite libre de l'exposition de CLAUDE VIALLAT à l'EDA (espace des arts) rue des Ecoles au Boulou, a été projeté à la MEM (Maison de l'Eau et de la Méditerranée) rue Arago au Boulou, le documentaire:"Claude Viallat, un peintre dans l'arène" de Guy Lochard et Olivier Guérin (réalisateur de "Striptease")

 

 

Un film qui permet non seulement de prendre toute la dimension du travail de cet immense artiste mais grâce à une approche intime, celle de l'homme. Une belle rencontre et une réalisation riche et émouvante.

Claude Viallat au Boulou

L'espace des arts au Boulou est actuellement investi par la démarche ludique de Claude Viallat. Parrain du mouvement Supports/Surfaces des années 1970, il aurait déclaré : « Rien ne se jette. Je collectionne tout et je pars du principe que ce qui est négatif est positif. »

Les premières œuvres de Viallat comportaient des expériences de solarisation: il posait des filets de pêche sur de grandes toiles pour créer ce qui allait devenir ses rectangles bancals emblématiques. Plus tard, les mêmes formes furent peintes ou imprimées en série sur de grandes toiles rectangulaires sans cadre.

Cette exposition est une nouveauté. La peinture est appliquée sur des toiles, des rideaux, des voiles, des robes, des housses de chaises, des parapluies. En utilisant n’importe quel tissu rayé ou fleuri qu’il a pu trouver, Viallat les a agencés en constructions semblables à des kimonos, de longues ficelles ou des inventions aléatoires aux bords déchiquetés superposées les unes sur les autres.

Revenant à sa fascination pour le matériel de pêche, Viallat utilise des gouvernails et des cordes pour créer un certain nombre d'objets qui pendent du plafond, poussent du sol ou dépassent du mur. La magie réside dans la vision, la compréhension du potentiel des matériaux. Là où nous voyons un carton en bois et un bâton, Viallat voit une tête de taureau. Du négatif au positif. Eh, presto !

L'exposition se déroule jusqu'au 5 octobre 2024. Espace des Arts, Le Boulou. 04.68.83.36.32 

Ellen Turner Hall

Parcours des arts Sud et Espagne nº 79 (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

Parcours des arts Sud et Espagne nº 79 (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

 

vidéo ci-dessus (erratum): La fameuse forme date en effet de 1966 ! l'éponge laissée dans la javel s'était délitée. (L'été 1970, Claude Viallat présente son travail à même la rue, impasse des écoles au Boulou).

 

Oeuvres récentes de 2021 à 2024 : Les oeuvres présentées sont, pour la grande majorité, de 2024
Oeuvres récentes de 2021 à 2024 : Les oeuvres présentées sont, pour la grande majorité, de 2024
Oeuvres récentes de 2021 à 2024 : Les oeuvres présentées sont, pour la grande majorité, de 2024
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Oeuvres récentes de 2021 à 2024 : Les oeuvres présentées sont, pour la grande majorité, de 2024

Sylvie Chambon pour l'Indépendant (Michel Clementz photo), dimanche 28 juillet (le texte ci-dessous)

Sylvie Chambon pour l'Indépendant (Michel Clementz photo), dimanche 28 juillet (le texte ci-dessous)

Le peintre Claude Viallat expose au Boulou : "C'est un retour aux sources" Sylvie Chambon pour l'Indépendant
"Le célèbre plasticien nîmois Claude Viallat, 88 ans, l’un des membres fondateurs du mouvement Supports/Surfaces, investit la galerie municipale Espace des arts, au Boulou, du 5 juillet au 5 octobre. Une exposition en mémoire d’une des toutes premières manifestations du groupe artistique dans cette même ville… en 1970. Les 200 m2 de surface d’exposition de la galerie, sur deux niveaux, accueillent ainsi une sélection d’œuvres récentes de l’artiste. Celui-ci agence un dialogue entre peintures de grand format et objets pauvres (46 pièces au total), dans une recherche d’équilibre qui compose avec l’espace et le temps, socle de son travail.
En tout premier lieu, pouvez-vous rappeler « la genèse » de Supports-Surfaces (ndlr : mouvement artistique de 1969 à 1972 qui a impacté de manière significative l’art contemporain) ?
-Sur le plan national et même international, on disait que la peinture était finie. Donc, il fallait la recommencer. Si on voulait la recommencer, il fallait la prendre autrement, c’est ce que nous avons essayé de faire. Cela signifiait prendre les mêmes choses et en changer les règles. Nous n’en avons changé qu’une : au lieu d’encoller, d’enduire, et de représenter, on déconstruit le tableau et on présente.
En quoi considérez-vous cette exposition estivale à l’Espace des arts comme un retour aux sources ?
-En mémoire de ce que nous avions réalisé en 1970 au Boulou, dans la rue des Gitans, devenue depuis impasse des Écoles, dans une des pièces de la bouchonnerie de mon beau-père François Pous (ndlr : également sculpteur autodidacte), j’avais envisagé de refaire une exposition ici avec Patrick Saytour et Daniel Dezeuze (ndlr : membres de Supports/Surfaces. André Valensi, le quatrième de « la bande » était décédé en 1999). Mais entre-temps, en août 2023, Saytour est mort. Et Dezeuze n’a pas souhaité poursuivre le projet. Je me retrouve donc seul à exposer.
Au-delà du Boulou, le département des P.-O. reste un marqueur fort dans votre parcours ?
-Je n’oublie pas mon exposition Impact I en 1966 au musée de Céret. Par la suite, j’ai été très suivi par ses conservateurs successifs et j’ai fait don de plusieurs œuvres. Collioure a aussi été très important : j’ai notamment peint une fresque dans une des salles du restaurant « Les Templiers ». Et je suis très lié amicalement à Joséphine Matamoros (ndlr : ancienne directrice des musées d’art moderne de ces deux villes).
Les P.-O. c’est aussi le peintre cérétan Camille Descossy, votre professeur aux Beaux-Arts de Montpellier, dans les années 1950… et extrêmement attaché au figuratif ?
-Mon patron. Il m’a appris toutes les bases académiques de mon métier. C’est-à-dire tout sur quoi je travaille actuellement, mais sur de la toile ni encollée ni enduite, ce qui fait que c’est elle qui travaille la couleur.
Avant d’aborder en détail votre technique, il y a ce fameux motif répétitif devenu votre signature. Il apparaît pour la première fois dans votre œuvre en 1966. Un accident ?
-Au départ, le procédé est celui qu’utilisaient, dans ma région, les maçons. Quand ils blanchissaient une cuisine, ils prenaient un chiffon ou une éponge, et ils tamponnaient les murs régulièrement, de manière à avoir une sorte de papier peint des pauvres. Moi, j’ai trempé une éponge dans la couleur noire, je l’ai pressée plusieurs fois sur une toile crue. Ne parvenant pas à la nettoyer, je l’ai laissée une nuit dans de l’eau de Javel. Le lendemain, elle s’est délitée. Un des morceaux est la forme que j’utilise encore, approximativement.
Comment est-elle devenue le pivot de votre recherche ?
-Seul, ce motif n’a aucun intérêt, sinon d’être une forme qui occupe un espace : ni figurative, ni représentative, ni symbolique, ni géométrique, ni décorative. Elle est une forme pour toutes les formes. Pour moi, elle est aussi la possibilité de ne pas avoir à me préoccuper de ce que va représenter la toile. Elle sera forcément la répétition d’une forme identique. C’est un processus.
Comment parvenez-vous, depuis tant d’années, à toujours développer ce principe unique ?
-Parce que, chaque fois, je trouve des libertés nouvelles qui génèrent des possibilités différentes. J’essaie de ne pas passer à côté.
Comment travaillez-vous ?
-Je suis un opportuniste forcené ! Je vis... et je récupère ce qui est à ma portée. Le reste, je le laisse. C’est une philosophie : une façon de tourner le négatif en positif. Je crée toujours à partir de tissus de récupération que je raboute et qui me donnent des formes plus ou moins extravagantes. Je travaille la couleur avec un pochoir sur des toiles crues. Toujours au sol. Comme je le disais précédemment, c’est la manière dont les toiles vont modifier la couleur qui me donne le résultat : jamais voulu, jamais prévu, mais toujours accepté.
Comment articulez-vous l’œuvre à l’espace et au temps ?
-Je ne peins pas des tableaux. Donc je n’aligne pas des toiles, je les agence en fonction de l’espace. J’essaie de désacraliser la peinture le plus possible. Mes supports sont des matériaux qui ont déjà vécu. Et peu importe si le tissu fane, vieillit ou se détériore. Tout ce qui est inhérent à la vie de la toile compte. Et mon souhait est que mes toiles vivent.
Vous êtes, à votre tour, devenu, un maître, un influenceur…
-Je suis devenu ce que je suis devenu ! Je suis quelqu’un qui travaille. Ce qui m’importe c’est la toile que je ferai demain. Ce qui m’importe aussi c’est que celle que je fais aujourd’hui ne soit pas mal interprétée.
Quel regard portez-vous sur les jeunes artistes actuels ?
-Beaucoup refont de la peinture, ce qui me fait plaisir. Il y a un peu la mode sur la représentation et les images. Moi, c’est d’abord la peinture qui m’intéresse. Si on doit travailler sérieusement, c’est la peinture qu’on doit travailler".
Rue des écoles, au Boulou. Ouvert du mardi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 18h, sauf jours fériés. Exceptionnellement, samedi 6 juillet, ouvert uniquement de 14h à 18h. Entrée libre. Contact : 04 68 83 36 32Eda Espace des Arts
 
Eté 70, travaux de Claude Viallat à même la rue, anciennement "carrer dels Gitano", devant l'usine de bouchons familiale, chez Pous, Le Boulou, 66
Eté 70, travaux de Claude Viallat à même la rue, anciennement "carrer dels Gitano", devant l'usine de bouchons familiale, chez Pous, Le Boulou, 66

Eté 70, travaux de Claude Viallat à même la rue, anciennement "carrer dels Gitano", devant l'usine de bouchons familiale, chez Pous, Le Boulou, 66

les oeuvres dans l'atelier de Claude Viallat

les oeuvres dans l'atelier de Claude Viallat

Actuellement visible à l'Espace des Arts Le Boulou, une exposition avec Claude Viallat, jusqu'au 5 octobre 2024

"La grande exposition de l'été à l'espace des arts rue des écoles au Boulou, concernera le travail de Claude Viallat, peintre contemporain français naît à Nîmes en 1936, membre fondateur du mouvement Supports/Surfaces en 1970. Le travail de Viallat est à comprendre comme un principe unique aux ramifications multiples et aux métamorphoses internes posées comme nécessaires."

On view at Espace des Arts, Le Boulou, France, an exhibition with Claude Viallat, until October 5th, 2024

"This summer's major exhibition at Espace des Arts, rue des écoles in Le Boulou, focuses on the work of Claude Viallat, a contemporary French painter born in Nîmes in 1936, and a founding member of the Supports/Surfaces movement in 1970. Viallat's work is to be understood as a single principle with multiple ramifications and necessary internal metamorphoses."

Claude VIALLAT
Claude VIALLAT
(coupé par L'Indépendant : la fille de François Pous, Henriette est l'épouse de Claude Viallat) le texte en entier ci-dessous

(coupé par L'Indépendant : la fille de François Pous, Henriette est l'épouse de Claude Viallat) le texte en entier ci-dessous

 

« Claude Viallat à l’espace des arts du Boulou : une évidence »

 

Samedi 6 Juillet dernier s’est tenue à la galerie municipale « espace des arts » rue des Ecoles au Boulou, l’inauguration de l’exposition de l’artiste nîmois, Claude Viallat. Le Maire François Comes et l'Adjoint à la Culture ont pris la parole pour remercier l'artiste et lui faire part du plaisir et de l'honneur de le recevoir sur la commune.

Après l’allocution de M. Robert Garrabé, Vice-Président du Conseil Départemental des P.O, qui a rappelé l’importance de présenter des expositions d’une telle qualité, Mme Joséphine Matamoros, Conservatrice en chef honoraire du patrimoine des musées de Céret et de Collioure, s’est à son tour exprimée pour féliciter M. le Maire d'accueillir un évènement d'une telle ampleur.

Mme Matamoros a chaleureusement salué l’épouse de l’artiste, Henriette, née Pous. Elle a ainsi rappelé qu'entre Claude Viallat et le Boulou, c’est une histoire de plusieurs décennies : Jean Pous puis son fils, François, et la fille de François, Henriette, ont vécu au Boulou dans l’usine de bouchons familiale qui a vu naître les œuvres de cette famille d’artistes et les œuvres de Claude Viallat.

C’est à l’été 70 que Claude Viallat a présenté, à même la rue, actuelle impasse des Ecoles, une installation de ses travaux. Comme l’a souligné Mme Matamoros : "Claude Viallat et le Boulou, c’est une évidence (...) Claude, tes oeuvres récentes sont magnifiques" a-t-elle déclaré à l’artiste et ami Claude Viallat, ajoutant : "Je tiens par ailleurs à féliciter l'espace des arts pour le travail constant accompli depuis de nombreuses années".

M. Claude Viallat a remercié la Municipalité pour l’accueil qu’elle lui a réservé et a précisé que cette exposition prévue depuis plus d’un an, devait à l’origine réunir également Patrick Saytour et Daniel Dezeuze, deux autres artistes du mouvement Supports-Surfaces dont Viallat fut l'un des membres fondateur. La disparition de Patrick Saytour en août dernier n’ayant pas permis de concrétiser ce projet.

Claude Viallat a investi seul le lieu, prenant en compte ses volumes, son architecture, ses accidents aussi. Au-delà des contraintes, c’est la liberté qu’il permet qui a intéressé l’artiste qui a ainsi pu jouer avec l’espace. Le résultat est remarquable.

L’exposition « Claude Viallat » est à voir jusqu’au 5 octobre inclus, du mardi au samedi inclus (hors jours fériés), de 9h à 12h et de 14h à 18h, en entrée libre. Contacts : 04 68 83 36 32  mairie-leboulou.fr  Eda Espace des Arts  www.espacedesarts.pro

 

                                                                                                                  Y. Erre-Serra, 9 juillet 2024

Allocution de Mme Joséphine MATAMOROS, Conservatrice en chef honoraire du patrimoine des musées de Céret et de Collioure

Samedi 6 Juillet

Allocution de M. Claude VIALLAT 

Samedi 6 Juillet

 

Le Boulou Claude Viallat, une expo événement - Nicole Gaspon pour le Travailleur Catalan

L’Espace des Arts accueille pour trois mois les œuvres récentes d’un des grands représentants de la peinture contemporaine.En pleine installation de l’exposition à l’Espace des Arts du Boulou, nous avons pu échanger avec Claude Viallat, un des plus grands artistes contemporains vivants, fondateur dans les années 70 du groupe Supports/Surfaces.

Des liens intimes avec le département Gardois, l’artiste a des attaches fortes avec les Pyrénées-Orientales, sa femme est née au Boulou, Camille Descossy, son professeur aux Beaux-Arts de Montpellier, résidait à Collioure. Claude Viallat a exposé au Boulou, à Céret, au Musée d’Art Moderne, auquel il a donné beaucoup d’œuvres, comme à celui de Collioure. Claude Viallat en profite pour rendre hommage à l’ancienne conservatrice des deux musées, Joséphine Matamoros, « elle a été très importante pour moi » et d’ajouter « Les P.-O. comptent beaucoup pour moi. »

C’est encore le chantier, des tissus peints, des bâches jonchent le sol, ce qui nous fait vivre l’expérience d’une exposition en train de se faire. Au fil d’une conversation à bâtons rompus, Claude Viallat évoque son travail tout en gardant un œil vigilant sur ceux qui installent ses œuvres, n’hésitant pas à se lever pour scruter une toile, ou s’interrompre pour décréter « non, pas comme ça » ou « dans ce sens... »

On a bien sûr en tête sa marque de fabrique, cette forme qui ressemble à une éponge ou un haricot qui se répète à l’infini dans ses œuvres. Un procédé à base d’empreintes. « Une forme neutre, ni naturelle, ni géométrique, sur une toile libre, sans châssis. » lit-on dans le dossier de presse. L’artiste nous dit : « mon motif, c’est une forme qui n’a aucune utilité, qui occupe un espace, je n’ai pas à me préoccuper de ce que va représenter ma toile... C’est le procédé des maçons de la région nîmoise, ils tamponnaient le mur avec un chiffon. » Pour ce faire il prend ce qu’il trouve : « je suis un opportuniste forcené, je récupère ce qui est à ma portée. » Il évoque « des tissus récupérés qui donnent une forme, je travaille avec un pochoir dont le bord donne les mesures. De la couleur sur des toiles crues, j’accepte le résultat, il n’est jamais prévu. »

Il travaille au sol des toiles qui ont vécu. « Si elles sont abîmées, tant pis, c’est ce qui est inhérent à la vie... Tout est dû au hasard, les formes ne sont jamais les mêmes, je ne fais pas des tableaux ! » Déjà accrochée, une toile aux tons jaunes dans laquelle on devine un taureau. Claude Viallat : « la tauromachie c’est ma culture. Ceux qui sont contre sont intolérants, ils disent ce qu’il faut penser. »

Retour sur l’aventure de Supports/Surfaces, elle partait d’une interrogation : « la peinture est-elle finie ? Il fallait donc la recommencer, on a déconstruit, changé les règles. » Aujourd’hui Claude Viallat est heureux « qu’il y ait beaucoup de jeunes artistes qui font de la peinture. »

 

Allocution de M. Robert GARRABE, Vice-Président du Conseil Départemental des P.O 

6 Juillet

Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)
Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)
Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)
Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)
Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)
Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)
Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)
Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)
Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)
Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)
Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)
Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)
Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)
Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)
Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)
Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)
Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)
Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)
Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)
Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)
Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)
Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)
Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)
Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)
Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)
Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)
Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)
Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)
Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)

Inauguration de l'exposition Claude VIALLAT, Samedi 6 Juillet (photos: Ch. Erre)

Claude VIALLAT en compagnie du Directeur du musée de Céret, Jean-Roch Dumont Saint Priest et de Aude Marchand, mardi 9 Juillet (photo:EDA)

Claude VIALLAT en compagnie du Directeur du musée de Céret, Jean-Roch Dumont Saint Priest et de Aude Marchand, mardi 9 Juillet (photo:EDA)

la grande exposition de l'été se prépare !
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la grande exposition de l'été se prépare !
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Terres Catalanes été 2024

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L'Art'Vues été 2024

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ELLE magazine pages spéciales "vos sorties dans le 66"

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